À DOMICILE 2011
SIRÈNES
Marta Izquierdo Munoz / avec Judith Cahen & Quentin Brejon
OBJETS / MONSTRES AND CO
Carole Perdereau / avec Céline Dauvergne
À partir d’une pratique de corps et d’un travail vocal,
amener chaque participant·e (indifféremment hommes
ou femmes, ados et adultes) à construire sa propre sirène.
Cela aboutira ensuite à une performance collective en baie
de Guissény où toutes les sirènes tenteront d’attirer des bateaux et barques afin de les faire s’échouer sur la grève.
À partir de l'utilisation de matériaux divers de récupération (planches en bois, bâches en plastique, taules)
et d'outillages (scies, perceuses, marteaux, clous), Objets / Monstres and co invente un mécanisme, un système qui façonne un objet en mouvement perpétuel, permettant
de construire et déconstruire en même temps.
Des accumulations de matériaux apparaissent puis disparaissent sans que jamais les objets ne se figent.
" OÙ EST PASSÉE MADAME GONZALES ? "
Viviana Moin / avec Pierre Courcelles
LAMENTO
Aurélien Richard / avec Anne Lenglet, Thierry Grapotte & Benoist Bouvot
« Évoquer des souvenirs d’une part (d’une personne perdue
de vue, d’un lieu disparu, d’un rêve...). Improviser une danse d’autre part, à partir des « lois physiques » édictées par l’inertie, le corps, et des mouvements inspirés par la nature, l’architecture d’un lieu... Mêler les deux axes en se laissant influencer par le contexte...»
Partir d’une définition : le « lamento », musique ou chant exprimant la tristesse, la plainte. Rêver d’une célébration funèbre, dispositif activé par une dizaine de performers·euses
et qui connaîtrait son point d’acmé à la tombée de la nuit.
Célébrer les mort·es donc, pourquoi pas, mais les vivant·es aussi, et le faire en musique.
LATE SHOW : TOUT EST DANS LE TITRE
Chiara Gallerani / avec Frédéric Danos
Gael Sesboüé
ATELIERS
POUR ENFANTS ET ADOS
« Mettre en commun des pratiques permettant le travail autour de la partition, la liste poétique, la liste pratique, l’énumération chaotique, la série, l’interférence, l’écriture
automatique, l’imagerie du hasard : autant d’éléments hétérogènes qu’on fera cohabiter à l’instar des chambres
des merveilles du XVI siècle, ou comment obtenir un minimum d’ordre avec un maximum de désordre ? »
Chaque enfant était d'abord amené·e à effectuer
une composition chorégraphique en transposant un parcours réalisé à partir de ses déplacements quotidiens, puis à s’interroger sur ce qu'elle, il observe pendant leurs durées. Son imaginaire était ensuite sollicité pour "mettre en danse" le parcours initialement créé dans l’espace.