À DOMICILE 2009
CUBING
Dominique Jégou
RITUEL : MON NOM
Laurent Pichaud
Les ateliers ont d’abord consisté au démontage total
d’une voiture pour créer une sculpture éphémère collective dans la cour de l’ancien collège souvent squatté par une jeunesse motorisée. Le questionnement s’est ensuite acheminé entre les deux emplacements, ancien et récent,
de la stèle commémorative de la seconde guerre mondiale, vers des notions de rituels civils ou militaires, de combats
et autres atteintes au corps, de souvenirs et de futurs,
de départs et de retours, de regards, d’ombres, de mémoire.
En suivant des règles de déplacements et d’actions parfaitement définis par l’artiste lors de 3 ateliers, chaque participant se déplace, s’immobilise, soulève, pose, bascule, entasse, aligne des cubes colorés. L’espace se construit
et se déconstruit en permanence dans une forme
qui n’est pas déterminée à l’avance et dans laquelle
Dominique Jégou improvise.
BANDES COTIÈRES ET SONORES DU PAYS
DE LESNEVEN
Erwan Keravec & Alain Mahé
PARTITION DU DORMEUR
Fabienne Compet
Lors de divers ateliers, les participants ont pu créer avec
les artistes un paysage sonore et musical mélangeant
les répertoires, les captations, l’écrit et l’improvisé, l’acoustique et l’électroacoustique. La pièce qui en a résulté,
a ensuite été diffusée en milieu naturel sur la plage de la digue à marée basse.
Partitions de dormeurs, est dans mon parcours le moment
de la nécessité de l’absence de gestes. Projet paradoxal,
hors du temps de l’efficacité, les performers travaillent à ne rien faire, à être vu dans l’intimité du repos, défait d’un vouloir immédiat. Sommeil. Les rêves, peut-être, soulèvent les masses corporelles qui pèsent et, peut-être prolifèrent vers les regardeurs. Le temps s’écoule, la pièce plongée
dans la torpeur invite au silence.
FAIRE CABANE
Anne Collod
« Faire cabane » est un projet qui s’inscrit dans le temps, l’espace et qui est basé sur les relations humaines inspirées d’un texte d’Emile Souvestre. Mathias Poisson, collaborateur de l’artiste, a réalisé un collectage de matériaux, d’objets
et de savoir-faire pour créer une série d’accessoires que chaque participant a appris à manipuler jusqu’à en devenir corps-signe. La mise en place d’ateliers de stratégies de groupe dans les déplacements a entraîné les danseurs dans des jeux de rôle conduisant à l’élaboration de figures et de formes changeantes.